Hier, journée de merde au bureau (ben oui on continuait la série). La sardine ma chef nous a royalement pourri l’existence (oui pas qu’à moi), et rien n’allait comme cela aurait dû. Ya des jours comme ça…

Histoire de nous changer les idées, direction le ciné avec Mamzelle Y après le boulot. Nous avons opté pour « L’arnacoeur », comédie de Pascal Chaumeil avec Romain Duris et Vanessa Paradis. Il faut savoir que je ne suis pas franchement fan du talent de comédienne de la miss. Le seul film dans lequel je la trouve excellente c’est « La fille sur le pont » de Patrice Leconte avec Daniel Auteuil.

Ce que j’en ai pensé ? Petite comédie sans prétention, bien menée malgré quelques incohérences et faux raccords, la plus grosse étant la course depuis l’aéroport jusqu’au lieu de la réception. Faut quand même savoir qu’il y a 20 bornes par l’autoroute… Et la scène de danse, un peu gnagnan quand même !

Mais de bonnes répliques et des situations marrantes, bref un bon moment.

Comme vous le savez, depuis quelques mois je cherche à changer de poste au sein de ma boîte. La situation a tendance à évoluer. Au départ c’est moi qui démarchais les différents services pour un éventuel entretien, maintenant ce sont les services qui me sollicitent.

Cependant, j’avoue qu’après 7 ans dans la finance, et l’intervention de certaines personnes m’ayant dégouté de cette activité, je n’ai pas vraiment envie de continuer. Hier, un ami m’a dit : « démissionne et fais ce qui te plait ». Projet fort ambitieux, en effet. Commençons par le début, qu’est ce que j’aimerais faire ?? Dormir est la première idée qui m’est passée par la tête, mais je ne suis pas sûre testeuse de matelas chez Dunlopilo ou Epeda soit un métier d’avenir… Une confiserie avec spécialité de pralines, macarons (là va falloir s’y mettre sérieusement) et autres douceurs ? Humm, projet un peu trop ambitieux pour une entrepreneuse débutante. Sin embargo una tienda en las calles de Madrid, la ciudad de mi corazón, seria la felicidad…

Qu’est ce que je sais faire et qui me plait? Après un rapide tête-à-tête avec moi-même, j’en suis arrivée à la conclusion que outre écrire (mais ça, j’ai déjà tenté ça n’a pas marché) j’aime cuisiner (mais ça on a dit non) et customiser des fringues : T-shirts, boxers, pantalons et sacs. J’en ai parlé hier soir à mes voisines (qui ont toutes les deux un T-shirt de ma création) et elles ont trouvé l’idée excellente. Partir de quelques modèles et se lancer en temps qu’auto entrepreneur (ce qui implique de conserver mon boulot pour l’instant) voir l’impact et les retombées et s’adapter. J’ai commencé à regarder sur le net, bon ben ya du boulot si je décide de me lancer…

Dans mon cas on dira plutôt « s’est écrasée comme une crotte sur le trottoir »… Conclusion : essai raté !

Après un retour épique de ma chère ville de Madrid (16h de voyage en trains blindés comme jamais), j’étais un peu dans le gaz en début de semaine. En plus j’hébergeais une copine qui n’allait pas très bien non plus, du coup pas vraiment le temps de me reposer. Et la fin de semaine arrivant, j’étais franchement dans le cirage ! Rien d’étonnant alors à ce que, jeudi matin, mal réveillée, je me lance dans une course effrénée après le bus pour  ne pas avoir à attendre le suivant et que mon pied bute contre l’un des pavés entourant un arbre sur le trottoir. Patatras ! J’essaie de me rattraper mais prise dans mon élan je fais un vol plané devant l’annexe du ministère des armées ! Je perds un bouton que je ramasse, je me relève et (tenez-vous bien) je continue de courir et (accrochez-vous) je réussis à attraper le bus !! Une fois dans le bus je me rends compte que j’ai le bas du visage en sang, la lèvre explosée, les dents douloureuses, les mains dans un sale état, le genou qui me lance et le tendon qui fait mal. On peut le dire comme ça : je ne me suis pas ratée ! Mais rassurez-vous, après quelques examens médicaux ma souplesse de félin a, une fois de plus, été démontrée : rien de cassé, juste quelques petites contusions et une grosse frayeur. Par contre, depuis je ne fais que dormir, le comble pour moi qui suis insomniaque !

Professionnelle, mais dans quoi ? Dans l’art d’envoyer bouler les boulets !

Hier soir, petite soirée tranquille à me radasser tranquillement sur mon canapé déserté par le mâle mexicain parti manger des fajitas ailleurs. Petit sms d’un ancien coup de cœur, depuis très longtemps viré de mes contacts suite à quelques réflexions désagréables de sa part (en gros j’étais celle sur qui il fantasmait mais je n’avais pas assez d’argent pour être sa copine et lui offrir tout ce qu’il désirait, un champion mes amis, je vous le dis !). Après le traditionnel « je vais bien merci mais je ne sais pas qui tu es » qui fait toujours plaisir, le voilà qui commence à me sortir les traditionnelles phrases qui ferait fondre n’importe quelle Pintade Gourdasse « je pense souvent à toi » C’est marrant parce que moi pas du tout « ça serait sympa de se revoir » Non j’ai mieux à faire que perdre mon temps, par exemple regarder mes poils des jambes pousser « Ok, dommage alors » Dommage pour toi, mais je ne m’inquiète pas, tu survivras… « Sinon tu vas bien, t’es maquée ?» Penses tu pouvoir intégrer les données suivantes : j’ai un minimum de self-estime et je ne fais pas dans le recyclage (façon courtoise de dire : je ne mange pas mon vomi)

Ce qui me sidère, c’est cette faculté qu’ont certains à revenir vers nous après s’être comportés comme des goujats ! Faut vraiment être stupide pour penser qu'après avoir tenté de me prendre pour une idiote, je vais les acceuillir à bras et cuisses ouverts...

…à qui c’est déjà arrivé et bien je vous ai toutes vengées !

Ce matin je sortais du RER avec ma tenue de Pépette (tenue qui ne passe pas inaperçue puisqu’elle comporte un manteau violet, un sac et une écharpe oranges mais également une valise violette car je rentrais de week-end), quand je sens quelqu’un qui me tape sur le bras. Je me retourne et tombe sur un gars qui n’a pas su me garder l’année dernière.

Il me regarde pas mal, on discute deux minutes et puis chacun part de son côté.

Vous n’avez pas idée de la joie que j’ai éprouvée en me disant que j’avais très bien fait d’aller chez le coiffeur hier ! Parce que, faut pas se leurrer, en général quand on tombe sur ce genre d’individus, on ressemble toujours à une pute défraîchie :o)