Je n’ai jamais eu à participer à ce genre de plan foireux mis en place par des « amis » souvent « casés et fiers d l’être » qui veulent que leurs « amis » connaissent un bonheur similaire au leur. Comprendre : trouver un sujet de discussion et de rigolade pour la prochaine soirée au détriment des 2 victimes célibataires à la recherche de l’âme sœur, la perle rare ou, de manière plus pragmatique, quelqu’un avec qui partager les factures et les tâches domestiques.

J’ai l’éventuelle possibilité de tester cette bizarrerie de la foire aux célibataires, demain soir. Après avoir testé le speed dating, les sites de rencontres, cela serait peut être pas mal d’essayer pareille ânerie, afin de pouvoir dire, comme pour le reste, vous voyez c’est nase et c’est marche pas !!

Les interrogations sont  les suivantes : dois-je accepter ? Que faire, où aller ?

J’ai envie d’accepter malgré une peur panique, mais le reste je sèche complètement, quelqu’un a une idée ?

Oui je vous en ai déjà parlé de Popine Elsa mais chaque fois qu’elle est là c’est du pur délire. On s’est rencontrées à une Free Hugs manifestation et depuis quand on se voit, on crie et on se serre dans les bras en sautant dans tous les sens. Bref, on fait le bonheur de mes voisins de palier.

Tout le monde trouve que je fais des tas de trucs ne même temps, mais à côté d’Elsa je suis vraiment une larve ! Elle a un milliard d’idée à la seconde, 10 000 trucs sur le feu, 36 000 projets en même temps et malgré cela elle trouve le temps de passer me voir 3 jours à Paris. Entre 2 fous rires, un ciné, la confection d’un plat de lasagnes végétarien et 3 anecdotes de nos vies mouvementées en se baladant, on discute de tout et de rien : de religion (week-end de Pâques oblige), mais aussi du meilleur moyen de jouer La Bamba à Guitar Hero ou de la difficulté de placer « nyctalope » au bureau ou en cours (croyez-moi c’est pas évident) en grignotant des pralines et du chocolat…

En ce moment je frôle le carton plein. Entre numéro 1 qui ne savait pas ce qu’il voulait, numéro 2 qui savait un peu trop ce qu’il voulait, à savoir que je vire tout vêtement dans un délai de 10 minutes après notre rencontre (attention je ne parle pas ici de Ex ) et numéro 3 le tableau est complet. Tiens d’ailleurs parlons un peu de numéro 3, j’avais rendez-vous hier soir avec lui. Suite à un challenge débile dans la semaine, j’avais pu admirer, baver, fantasmer sur un mms de ses fesses. Oui c’est mon point faible : cette partie charnue et charnelle. Petites pommes donnant envie de les croquer ou derrière musclé de sportifs, tout me va à partir du moment où il y a de quoi caresser, baiser, mordiller… Et les siennes sont un appel au viol !

J’avais rendez-vous hier du côté de la défense, j’ai eu l’extrême honneur de me retrouver au milieu d’une baston à la sortie du métro. Je suis arrivée légèrement tendue chez lui, et sans explication ni préambule, je lui demande s’il a une copine. Il ne m’avait rien dit laissant penser cela, c’était juste une intuition. La réponse est positive, et elle n’est pas sur Paris. Encore un coup dans l’eau va falloir apprendre à viser. C’est nul, celui là sur le papier il avait presque tout bon.

J’ai passé la fin de semaine chez mes amis près de Nantes, sans vraiment bouger on n’a pas non plus chômé. Visite du château et une expo à l’ancienne fabrique de ptits LU, qui m’a fait penser à la chocolaterie de Willy Wonka (du moins vue de l’extérieur). Ma boulimie culturelle satisfaite, il fallait également satisfaire mon estomac. Outre les bons petits plats préparés par ma copinette K, j’ai eu, hier soir en rentrant, envie de me faire des crêpes (c’était bien la première fois que j’allais à Nantes sans manger de crêpes). Direction la cuisine pour préparer un peu de pâte, laisser reposer et faire sauter dans la crêpière. J’avais envie d’une pâte parfumée, mais vanille, amande ou avec un peu d’alcool ça ne me disait trop rien. J’ai donc opté pour de la cannelle avec un peu de sucre. La crêpe a légèrement caramélisé et avec cette petite saveur épicée c’était délicieux…

Hier matin un de mes ex a débarqué chez moi, car j’avais accepté de le dépanner une nuit avant un voyage à l’étranger. J’avais fait pas mal de choses la veille en plus d’avoir était malade. Je n’étais pas vraiment un symbole de beauté et de perfection en lui ouvrant la porte à 8h20 (merci les trains de nuit), mais je n’avais aucunement l’intention d’être séduisante pour lui (ça tombe bien en ce moment je me trouve particulièrement moche). Tout au long de la journée, j’ai la sensation qu’il est très près de moi mais sans aller jusqu’à me toucher. Pépette arrête ton trip, t’as pas assez dormi t’as encore super mal à l’estomac, ton sixième sens te fait défaut. Je me prépare pour aller prendre un verre avec un gars qui passe une bonne heure à me faire comprendre que je lui plais (ou alors une fois de plus j’ai rien compris). Bon moi là je suis pas trop d’humeur. Je retrouve ex, nous dînons, je lui donne un oreiller « bonne nuit » et pars me coucher. Plusieurs minutes plus tard je reçois un sms : Est-ce que je peux venir essayer ton oreiller ? je n’aime pas trop le mien en fait. Je me lève d’un bond, j’ouvre les portes et légèrement irritée (parce qu’il est plus de minuit et que je suis en pleine insomnie donc fatiguée et pas à prendre avec des baguettes) je lui réponds : Mon oreiller c’est le même que le tien. Il se lève et me prend dans ses bras, et cette sensation de bien-être que me procurait sa présence ainsi que la complicité qu’on avait resurgissent d’un coup. Je tente vaillamment de résister en lui balançant « je fais pas dans le recyclage  ni dans le one shot » mais rapidement je cède, car il sait exactement comment faire pour anéantir mes derniers efforts de résistance. Je sais que demain je vais souffrir mais il est dans le top 3 de mes meilleurs coups et j’aime cette affection qu’il me donne sans retenu. J’avoue que cette nuit a été particulièrement bonne et à la hauteur de nos souvenirs. Ce matin c’était dur. Il est parti. Je pleurais en prenant le bus, en prenant le métro ça allait un peu mieux et maintenant la vie continue…