(Téléphone qui sonne façon new born de Muse => Shoupinette qui appelle)
- Salut Prunette, comment ça va ?
- Grmph
- Ok, toujours motivée pour bouger ce soir ?
- (petit instant d’hésitation) euh oué ok. Alors j’ai vu qu’il y avait une soirée sympa au bateau concorde atlantique
- Oué sinon y a la soirée au maxim’s
- Aller, pourquoi pas.
De là est partie l’idée de remuer nos fesses (et le reste de nos corps de déesses) ce soir. Après un petit visionnage de DVD (prétexte pour blablater assise sur le canapé à grignoter des petites bouchées au chocolat, car qu’on se le dise, le chocolat, juste après les diamants est le meilleur ami de la femme), nous sommes parties en direction de la rue royale.
Danser pour moi c’est le bonheur. Depuis toute petite je prends des cours : classique, moderne, contemporaine, salsa, rock, un peu de flamenco et de danse orientale… Cela a d’ailleurs laissé quelques séquelles : je me tiens très droite, le port de tête impeccable, et la pointe des pieds en dehors (et je ne vous parle pas de mes orteils atrophiés par l’usage intempestif de chaussons pointes…)
Je ne dis pas que je suis transportée ou même exaltée ! Quand je danse je laisse la musique m’envahir, je ne pense à rien d’autre, mes soucis s’en vont (de manière provisoire) le nœud à l’estomac se dénoue, je me sens moi. Danser c’est pour moi comme manger ou respirer, ça a d’ailleurs été ma planche de salut l’année dernière après ma rupture avec C (pour Concubin ou Connard, rayer la mention inutile) et je n’imagine pas ma vie sans. Ça fait partie de moi et quand je sors de boîte ou d’un cours de danse, je me sens le cœur léger et serein, les problèmes et les angoisses sont toujours là mais je me sens prête à les affronter. (Je vous épargne le défilé de gros lourds qui cherchaient le coup d'une nuit auquel nous avons eu droit parce que vraiment c'était lamentable et que la dernière chose dont j'ai besoin pour l'instant c'est d'un mec)