En fait ça n’a rien à voir mais ceci résume un peu mon week-end. La belle Luna m’a fait la grâce de venir me voir dans la ville de tous les vices et de débauche qu’est Paris aux yeux des banlieusards (ou franciliens pour ne vexer personne). J’avais également invité la petite Oë et un ami, et sur les coups de minuit Nancy ma couchsurfeuse nous a rejoint. Au dîner, du simple basique mais efficace : poulet à la mangue/ananas et lait de coco assorti d’un peu de riz et d’une purée de courgettes (très simple : on met les courgettes en pyjama, on les fait cuire à la vapeur, un coup de mixer un peu de crème fraîche épaisse, sel poivre et roulez jeunesse !) et mon fabuleux fondant choco-marron qui a fait des adeptes ! Dimanche, expo sur les parisiennes de Kiraz : très sympa. Puis hier soir devant Comme t’y es belle (je vous recommande le visionnage de ce film avec une Québécoise c’est très drôle), grande réflexion avec Nancy sur la vie sentimentale. Je me souviens avoir été amoureuse à m’en rendre malade. Victime d’une passion qui m’a détruite et m’a laissée de belles cicatrices, en suis-je encore à panser mes plaies ? Chat échaudé craignant l’eau froide, je suis maintenant frileuse, peut être est ce la raison pour laquelle j’ai choisi une relation à distance avec Tamaryo histoire de ne pas précipiter les choses et de me préserver. Bon ça m’empêche pas de pleurer, quand je lui dis au revoir sur un quai de gare ou d’avoir envie de l’étrangler quand il m’énerve ! (c’est pas dit que tout ça me préserve). Je suis bien avec lui, sans que cela me fasse du mal, est cela le vrai bonheur ?